armée catholique et royale de vendée extrême droite

Le point de départ du génocide est le décret du premier août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire:  » ici, le Comité, d’après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. Voir Partager Ajouter ce contenu. C’est un narcissique de l’extrême droite, il mélange la royauté et le bonapartisme Il a une admiration pour son aïeul dépassant la norme, une compensation vu son niveau. La cavalerie républicaine suit l’armée à la trace et les consignes sont de ne faire aucun prisonnier. I - Racines et idéologies de l’extrême droite au XIX e siècle : 1/ Une extrême droite contre-révolutionnaire 1789 : la Révolution française proclame les Droits de l'homme et pose les fondements de la démocratie. « A Montournais, aux Epesses el dans plusieurs autres lieux, le général Amey fait allumer les fours et, lorsqu’ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Son insouciante résignation ; cette fatalité soldatesque qui ne craint jamais le danger, parce qu'elle croit que le hasard se joue des probabilités ; ce sacrifice entier de sa propre vie, faisaient de François de Charette un vrai chef de … Les gardes nationaux n’ont pour ainsi dire aucune expérience militaire. Il faut que ces département servent d’exemple aux autres qui auraient envie de se révolter. Emmanchée à l’envers, la faulx devient une arme redoutable. Mort à Sélestat le 16 novembre 1850. Trou de suspension à 12 h. Date inscrite au revers par poinçonnage. Je vous invite à ne pas oublier que spécialement chargé par le Comité de Salut Public de finir la guerre de Vendée, ce n’est pas à vous que je dois compte des moyens que j’ai pris pour y parvenir »…(Réf Pièces justificatives d’un mémoire imprimé par les administrateurs du district de Challans, L 187-AD85.). Céleste enterrera encore ce mari, et mourra, à 78 ans, en 1832. Ces militaires ne firent qu’exécuter, le plus souvent avec un zèle outrancier doublé par l’appât du gain, les ordres donnés par le pouvoir politique parisien. Découvrez La guerre de Vendée vue par la IIIe République analysée par Patrick DAUM au travers d’œuvres et d’images d’archive. Les troupes envoyées pour mater les « soldats en sabots » se sont toutes fait battre à plate couture. Exploit deux fois réitérés dans les semaines suivantes. Elle ne rendra définitivement les armes qu’après la mort du général, le 29 mars 1796, et finira par se remarier, une troisième fois, avec, et c’est un comble, un officier républicain, le capitaine Pissière, subjugué par cette femme d’exception. Le Courrier de l’Ouest a reproduit dans son édition de dimanche un article de L’Intérêt Public publié en mai 1898 après la violation des sépultures du comte de La Bouëre, officier de la Grande Armée catholique et royale de 1793 à 1796, et de son épouse, la célèbre mémorialiste vendéenne.. A-t-elle été l’une des maîtresses que l’on prête à Charette ? Elle ordonne l’anéantissement de tous les habitants de la zone insurgée  » il vous est ordonné d’incendier toutes les maisons des rebelles, d’en massacrer tous les habitants « . Le mois d’août sera moins heureux: échec devant Luçon, défendue par la garnison et ses habitants. A la mi-septembre 1793, 100 000 hommes encerclent le pays insurgé. Blessé en Vendée, le 25 juin 1793, il avait été nommé provisoirement adjudant-général, le 23 juin précédent, et fut confirmé dans son grade le 30 septembre 1793 ; servit sous Kléber et Marceau et fut nommé général de brigade, le 28 novembre 1793. Hommes, femmes, enfants: 80 000 personnes vont traverser le fleuve sur des barques et des radeaux de fortune. En 5 jours , ils vont battre les meilleures troupes républicaines et des chefs militaires de talent comme Kléber. D ‘ abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes, et nous n’avons trop rien dit; mais aujourd ‘hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turreau qu’ils ont voulu continuer ces plaisirs. Beaucoup se font tuer avant d’avoir eu le réflexe de se défendre contre un adversaire aussi inattendu. Monsieur Henri est sans nul doute une des plus belles figures de cette "guerre des géants" qui vit la Vendée se soulever contre la république. L’humanité ne se plaindra pas; c’est faire son bien que d’extirper le mal; c’est être bienfaisant pour la patrie que de punir les rebelles. De mars à juin de cette année-là, après plusieurs victoires décisives contre des troupes de la République mal aguerries, les paysans qui ont pris le titre d’Armée catholique et royale, ont libéré de l’emprise républicaine l’équivalent d’un grand département français. Séparées des armées vendéennes, les bandes de Mme de La Rochefoucauld se retrouvent isolées dans la zone côtière et quelques attaques de convois républicains ne leur suffisent pas à survivre. Ils sont poursuivis et emprisonnés. L'armée catholique échoue à Nantes le 29 juin. Elle regroupe alors les trois armées vendéennes, bien que celle du Bas-Poitou ne s'y joigne qu'occasionnellement. L'évêque de DOI les remercie et, avec eux, il remercie celle armée qui se glorifie titre auguste d'ar- 'née catholique et royale , aussi imposante, dit-il, par l'acti- Copies de 30 pièces, numérotées de 1 à 29, remises par Jean-Marie de La Villegille au comte Achille d'Autichamp en novembre 1853 1664 : Fondation, à Strasbourg, de la Brasserie du Canon, devenue Kronenbourg. "Déclaration solennelle et unanime des chefs, officiers et soldats de l'Armée catholique et royale de la Vendée contre les calomnies affichées et insérées dans divers journaux et proclamations sur leurs propositions à l'égard des puissances alliées" ; imprimé, quartier général de Maisdon, 19 juill. Bien qu’elles aient d’abondance inspiré les romanciers, les chouannes, au nord de la Loire, sont moins engagées que les Vendéennes dans la lutte armée. Joliclerc, volontaire du 9ème bataillon du Jura, écrit à sa mère :  » nous allons porter le fer et le flamme, d’une main le fusil et l’autre la torche. 6 000 Bretons et Mainiots rejoignent l'armée catholique et royale. Le gouvernement parisien, et certains militaires républicains sont tout autant coupables que lui…, Biographie sommaire du sinistre Général Amey (extrait de la revue du Souvenir Vendéen N° 151 -juillet 1985). 1er mai 1793) et de Fontenay-Le-Comte (le 25 mai 1793). Découvrez La guerre de Vendée vue par la IIIe République analysée par Patrick DAUM au travers d’œuvres et d’images d’archive. Calomnies aussi stupides et dénuées de fondement que la version romanesque affirmant que le pauvre Thomazeau, amoureux transi, aurait, à la dernière seconde, confessé à sa dame sa passion sans espoir. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées, mais aucune exécution ne pourra se faire sans que le général l’ait préalablement ordonnée »…(Réf: Jean Julien Savary Tome III, P 56). ( Réf: Guerre des vendéens et des chouans, Jean Julien Savary, Tome III). Il fut, le 12 juin 1793, au cours de la guerre de Vendée pendant la Révolution française, nommé généralissime de l’Armée catholique et royale forte de 36000 hommes. La plaque porte l’inscription: « Boulevard François P-J Amey, 1768-1850 ». Portrait, biographie, vie et oeuvre. Il faut que la lame de son sabre se brise sur le crâne de sa vingt et unième victime pour arrêter cette indomptable. (3 exemplaires). Victoire du Fief, femme d’un officier émigré, est devenue enragée à la suite de l’assassinat de son bébé, qu’elle a retrouvé coupé en morceaux dans son berceau. Encadré sous verre. » Un mot d’ordre collectif reprenant le point de vue de Bonchamps, qui préconise de tendre la main aux bandes chouannes de Bretagne, et surtout celui de Talmont, qui veut rallier les hommes de Jean Cottereau, dit Jean Chouan, sur ses terres du Maine. Début 1796, une rébellion royaliste fut menée à l’encontre des autorités révolutionnaires dans le Sancerrois. Du même genre, mais promise à un destin plus court et plus tragique, la petite Jeanne Robin, de la paroisse de Courlay, parfois surnommée « la Jeanne d’Arc vendéenne », s’engage dans les troupes du marquis de Lescure. Seuls les animent l’instinct de survie, la haine ou la colère. Par un raid audacieux, il surprend les royalistes et reprend Bressuire et Mauléon, avant d’être mis en déroute. Dès le début de la révolution Turreau choisit son camp; malgré son origine assimilée noble il est un fervent révolutionnaire. Sociol., 1961, II, 2, 106- 117. En septembre, il est capitaine d’une compagnie des volontaires de l’Eure et part combattre aux frontière du nord. À 34 ans, il devient le premier généralissime de la grande armée catholique et royale. Qui pourrait demander grâce pour des parricides. 5.1 Dévastation de la Vendée; 5.2 … Il faut encore citer, parmi les amazones de Charette, son agent de liaison, Marie Lourdais, une épicière itinérante qui, sans porter les armes, prend des risques insensés afin de l’informer. Le caporal Broussais, fourrier au premier bataillon des Côtes du Nord, écrit de Montaigu le 17 septembre 1793 : « Enfin nous ne rentrerons qu’après en avoir définitivement exterminé toute la race, brûlé et ravagé leurs repaires, la leçon sera bonne; je crois qu’ils s’en souviendront »…Réf correspondance de Broussais, futur empereur de la médecine, Echos du bocage vendéen, PC20/3-AD85. La déroute entraînerait peut-être l’effondrement de tout le dispositif royaliste si les maraîchines et les paydrettes (les femmes du Marais breton et du pays de Retz), en voyant revenir leurs hommes affolés, ne leur tombaient dessus à coups de triques et de sabots. Ils s’agrègent à l’armée de Joly, qui tient la région des Sables-d’Olonne, mais, rapidement, la comtesse et le vieux Joly, misogyne acrimonieux, se heurtent de front. » Les autorités lui feront payer cette insolence. Elle revêt alors les habits d’un de ses frères, déjà tous partis combattre, et s’engage dans la troupe du major général Stofflet, en usurpant l’identité d’un de ses aînés. On citera les témoignages des Commissaires républicains Morel et Carpenty à la Convention le 24 mars 1794 : Bientôt, les villes tombent: Bressuire le 2 mai, Thouars le 5, Fontenay le 25, Saumur le 9 juin, Angers le 18. Il participe activement à la vie de la commune et fait partie du conseil municipal. Aimable, l’Empereur demande à celui-ci : « Et que faisiez-vous, monsieur, tandis que votre soeur se battait si bien ? Alors que l’armée vendéenne vient à peine de lever le camp, la flotte britannique apparaît. Novice chez les ursulines au début de la Révolution, l’interdiction des voeux religieux et la fermeture des couvents la contraignent à rentrer dans le monde. Pendant l’affrontement, décontenancées devant l’exceptionnel mordant des Mayençais, les troupes de Charette perdent soudain pied, et refluent en désordre vers le bourg, où leurs familles, fuyant l’avance républicaine, se sont réfugiées. -1er Octobre 1793 : « Extermination totale des habitants.. ». Mais Granville s’avère imprenable par la terre. Godard Faultrier rend compte d’une conversation qu’il a avec un berger nommé Robin qui avait 13 à 14 ans et qui fut témoin des horreurs commises. Egérie du marquis de La Rouërie, son cousin, Thérèse de Moëlien, morte sur l’échafaud à Paris le 18 juin 1793, est indubitablement l’un des chefs de la contre-révolution, mais elle n’aura pas le temps de se battre. Les vendéens subissent trois défaites successives dans la plaine de Luçon. Soucieuse des convenances, Mlle Regrenille se fait accompagner par son frère. Ce n’est pas la déroute, mais l’armée de Mayence a du battre en retraite. Un choix qui s’avère parfois insoutenable. Armée Catholique et Royale de Vendée. Ce décret était un véritable appel au meurtre, au vol institutionnalisé et à la déportation des non combattants. Ceux qui refusent doivent renoncer à leur Ministère. Signé par Jean-Nicolas Stofflet (griffe) et numéroté 36815, Série E. Ce décret sera suivi par celui du 1er octobre décliné sur le mode du discours de Caton auprès du sénat romain : »delenda Carthago » (il faut détruire Carthage): Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne sont plus au pouvoir de l’Autrichien… Enfin chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes. Celles du : Ordre est donné d’en finir « d’ici au 20 octobre ». On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Au tout début de l’insurrection, personne n’a conscience de l’ampleur du mouvement. ... Alliance royale B.A.L. L’attaque de Nantes a lieu le 29 juin. Victoire des forces républicaines commandées par Antoine Marie Bard (1759-1837), Armand-Michel Bacharetie de Beaupuy (1755-1796) et François Séverin Marceau-Desgraviers, face à l’armée catholique royale de Vendée placée sous les ordres des généraux « Blancs » Maurice Gigost d’Elbée, Louis de Lescure, Charles de Bonchamps, et … régiment de Vigier, le 2 octobre 1783, promu sous-Iieutenant au dit régiment le 17 juillet 1788. La pièce no 262 des Extraits des délibérations et dépositions d’Angers qui relate le témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d’Angers le 26 août 1795 : » « Non, c’est une fille, mais qui se bat comme un lion ! reste jusqu’au 8 octobre, date à laquelle il obtient le commandement de l’armée des Pyrénées orientales. Grand officier de la Légion d’Honneur, le 10 août 1813, puis, -comble de l’horreur, chevalier de Saint-Louis sous la Restauration, le 8 juillet 1814. L'échec de la Vendée et sa répression. Il est procureur fiscal des eaux et forêts du comté d’Evreux, avant de devenir le maire de la ville. L’armée catholique et royale n’existe plus. adieu ! Puis, la Constitution Civile du Clergé impose aux prêtres de prêter serment à l’Etat ( décret d’application 27/11/1790). Son père, originaire de l’Yonne est venu s’installer en Normandie. Dans l’espoir de nuire à sa mémoire, les républicains feront circuler un récit fantaisiste de ses derniers instants, selon lequel, saisie de panique, elle se serait offerte au premier venu pourvu qu’on ne la tue pas. Ils sont immédiatement culbutés. A Saint Florent le Vieil , près des plages où se déroule la traversée, Bonchamps mourant sauve la vie de 5 000 prisonniers bleus que les vendéens, exaspérés par la défaite et les exactions républicaines, voulaient fusiller. Deux chefs vendéens, Bonchamps et d’Elbée sont grièvement blessés. « Chaque chef de colonne à son instruction particulière; tous ont l’ordre d’incendier les villages, métairies, forêts, etc.…mesures que j’ai cru indispensables et que vous-mêmes représentants vous avez indiquées dans votre arrêté du mois d’août (vieux style)…Cette promenade militaire sera finie le 15 et le 16 pluviôse ». Il est enterré au Inscrivez-vous pour recevoir la lettre information, Nous contacter : Fédération Royaliste de Bretagne, Avant le Génocide : les soulèvements dans l’Ouest. Comme à Nantes, c’est le signal de la déroute. Armée catholique et royale. ensemble de 12 figurines "Armée catholique et royale de Vendée" composé de : - 1 officier - 1 porte-drapeau - 2 tambours - 8 soldats. Le Général en Chef de la Grande Armée Catholique et Royale décédera le 14 juillet suivant, à Saint Florent le Vieil. Le 12 décembre 1793, c’est la défaite au Mans, le 23, ce qui restait de l’armée est massacré à Savenay . C’est le cas le 19 septembre 1793 à Torfou, lors de la bataille qui oppose l’ensemble des armées catholiques et royales, exceptionnellement fédérées devant le péril commun, à l’armée de Mayence, depuis peu arrivée en Vendée, sous les ordres de Kléber, Beaupuy et Aubert-Dubayet. Lors de son voyage en Vendée, Napoléon tient à se la faire présenter. L'armée de l'Ouest se lance à la poursuite des rebelles, seule la division du général Haxo reste en Vendée pour combattre les forces de Charette. L'Armée catholique et royale est reformée en 1832 lors de la Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832 opposant Légitimistes et Orléanistes dans le but de renverser Louis-Philippe Ier, proclamé Roi des Français à la suite de la Révolution de Juillet. Voir Partager Ajouter ce contenu. Il arrive en Vendée un mois après sa nomination, le 23 décembre 1793, le jour où Kléber et Marceau écrasent les Vendéens à Savenay. La guerre aura bien lieu, mais pas aux frontières. Godard Faultrier rend compte d’une conversation qu’il a avec un berger nommé Robin qui avait 13 à 14 ans et qui fut témoin des horreurs commises. Double encadrement gravé sur bois avec fleurs de Lys répétées. Turreau est coupable, il porte une responsabilité importante dans ce populicide. 2018 - L'Armée catholique et royale, dite la Grande Armée, est le nom de l'armée insurgée vendéenne pendant la guerre de Vendée. Encerclés par les garnisons de Niort, Nantes, la Rochelle, Angers, les vendéens sont sur tous les fronts. Joly et sa famille rejoignent ainsi la Vendée en 1784. 1815. Un certain nombre de témoins rapportent que son regard bleu acier pénétrant révélait une force de caractère exceptionnelle et mettait mal l'aise ses ennemis lors des interrogatoires. « Il n’y a plus de Vendée, annonce Westermann à la Convention : j‘ai écrasé les enfants sous les pieds de … Du printemps 1794 à la pacification de 1796, la minuscule Mme du Fief venge son fils, avec une ardeur qui épouvante l’ennemi, bien qu’elle sache, la fièvre du combat retombée, implorer grâce pour les prisonniers. Turreau n’est pas seul coupable. La bataille dure jusqu’à la nuit tombante, la victoire semblant changer de camp à plusieurs reprise. Et les plus déterminées. Son époux la sauve en la suppliant d’alléguer une grossesse inexistante. Ainsi, Charette. Arrêtée en décembre 1793, à la fin de la Virée de Galerne, avec son mari et sa fille de 12 ans, Mme de Bulkeley est condamnée à mort. La Vendée et le Maine opposent Légitimistes et Orléanistes dans le but de renverser Louis-Philippe I er, proclamé Roi des Français à la suite de la Révolution de Juillet. Voilà les vendéens équipés de milliers de fusils, de dizaines de canons. Le territoire insurgé est délimité au nord par la Loire, de son embouchure jusqu’à Angers. Incapable de soutenir cette identité masculine, elle avoue son imposture à l’épouse du général, en la suppliant de lui épargner la honte d’être renvoyée dans ses foyers. La disparition de l’armée vendéenne n’est pas satisfaisante pour la Convention. La Révolution avait fait naître l’espoir de réformes nécessaires qui étaient partagés par la majorité du peuple, de la noblesse et du clergé. Nous avons déjà brûlé sept lieues de pays. FAUX billets de l’Armée Catholique et Royale (1793) Attention !!! L'Armée catholique et royale de Vendée, dite la Grande Armée, est le nom de l'armée insurgée vendéenne pendant la guerre de Vendée. Sa femme l’accompagne, mais pas pour faire de la figuration : elle se bat. Joly et sa famille rejoignent ainsi la Vendée en 1784. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c’était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. Le sursis accordé lui fait traverser la Terreur mais la laisse absolument seule, William ayant été guillotiné et sa fille étant morte du typhus. Lorsque le vent eut tourné et que commença la chasse aux terroristes encore vivants, ils se retranchèrent tous, Turreau en premier, derrière l’obéissance aux ordres en minimisant les exactions commises par principe d’humanité. Un mois plus tard, ils sont de plus en plus nombreux. La guerre en Vendée est déclenchée et après quelques mouvements sporadiques, c’est l’embrasement général du 10 au 13 mars 1793. En bas de cette affiche décorative, les mots FAUXont été réalisés à l’aide d’un ancien tampon de la Banque de France utilisé pour tamponner les faux billets. ». La pièce no 262 des Extraits des délibérations et dépositions d’Angers qui relate le témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d’Angers le 26 août 1795 : Autre témoignage attestant de ces tanneries de peaux humaines, cet extrait du Champ des Martyrs, de Godard Faultrier, Angers (Cosnier et Lachèse, 1852, collection Docteur Suard). « Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise ». A qui ose le lui reprocher, il répond que « c’est ainsi que la République veut cuire son pain ». Jugé à Nantes, il est fusillé le jour même : la mort de l'ultime héros de « l'armée catholique et royale » met fin à la guerre de Vendée. «Â. Le 9 frimaire an 2 (29 novembre), le représentant Fayau écrit aux administrateurs du département de la Vendée :  » Vous savez comme moi citoyens que les brigands appelés de la Vendée existent encore quoique on les aie tués plusieurs fois à la tribune de la Convention…Je vous engage à prendre les mesures les plus promptes et les plus énergiques pour que les armées catholiques et royales dans le cas ou elles rentreraient dans la Vendée n’y trouvent plus qu’un désert…Il serait bon, citoyens, que des commissaires nommés par vous se transportassent de suite dans toutes les parties de votre département pour en faire retirer toutes les subsistances et pour faire arrêter tous les citoyens qui ont pris part directement ou indirectement aux troubles de la Vendée. En juin 1793, il est affecté à l’armée des Côtes de la. Bon pour la somme de 5 livres, Armée Catholique et Royale de Vendée, n° 639, 1793. Tous les autres périront sabrés, fusillés, ou pire encore. A la tête de l’ « Armée Catholique et Royale du Sancerrois » avait été placé un jeune officier d’artillerie, Louis Edmond Le Picard de Phélippeaux, et cette action se situait dans la mouvance des chouanneries qui sévissaient dans l’Ouest de … Le comité de salut public avait adopté un nouveau décret dit : « de terre brûlée ». Le comité a validé chacune de ses propositions tandis que certaines colonnes se délectaient de cette sale besogne et commettaient plus d’exactions que Turreau ne le préconisait. Sa glorieuse participation au combat des landes de Béjarry, le 30 mai 1794, lui vaudra, à la Restauration, un honneur sans précédent dans l’histoire militaire française.

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