Le château de la Tour Neuve n'est pas le premier château construit à Nantes, puisqu'il existe déjà celui du Bouffay, également construit au bord de la Loire, et dont les premières fortifications remontent au IIIe siècle. Soutenu par la plupart des cités bretonnes ainsi que par l'Espagne, le gouverneur fait du château une forteresse moderne, prête à se défendre contre les forces du roi. La tour possède deux chemins de ronde, l'un à l'intérieur, qui permettait de mieux coordonner les tirs, l'autre à l'extérieur, à ciel ouvert. La démolition du Harnachement est proposée, afin de redonner à la cour toute sa superficie, mais le bâtiment est conservé par vœu de la municipalité. Ce motif daterait de l'aménagement effectué sous Henri IV. La traditionnelle cérémonie des vœux de la Mairie de Josselin ne pouvant se tenir en salle, le Maire, les adjoints et les élus du conseil municipal vous présentent leurs vœux et les projets de la commune en vidéo ! Ainsi, le château n'est plus soumis aux inondations de la Loire dans sa partie la plus basse. Son entrée principale s'ouvre sur la place Marc-Elder, et il est aussi bordé au nord par la rue Prémion, à l'ouest par la rue des États, au sud par le cours John-Kennedy, et à l’est par la place Duchesse-Anne[1]. La courtine sud-est et ses croix de Lorraine. Les sculptures possèdent chacune un conduit d'évacuation, qui ne tient pourtant aucun rôle fonctionnel. En 1784, le château est transformé en arsenal sur ordre de Louis XVI et du maréchal de Ségur. Normandie : Musée du débarquement The adventures of our ancestors the Lords of Coëtmen, of the sovereign House of Brittany, is also the History of medieval Brittany. Elle était renforcée par une puissante caponnière, dont subsistent des vestiges[GA 56]. La tour a servi d'entrepôt de poudre pendant la Révolution, et l'effondrement d'un plancher a provoqué son explosion en 1800[BG 24]. Les lucarnes des douves ont été rétablies en 1970. Le musée accorde un grand rôle aux nouvelles technologies avec, par exemple, des bornes interactives, une visite virtuelle de la ville au XVIIIe siècle, et trois films, l'un racontant la vie d'Anne de Bretagne, un autre l'histoire du château, et un autre qui est un portrait de ville commandé à Pierrick Sorin[CN 3]. Il permet de contrôler l'accès à la Bretagne depuis la Loire, et de surveiller les marches situées au sud du fleuve[BG 4]. Dans les années 1950, la démolition du Harnachement, puis l'arasement de ses deux derniers niveaux, furent envisagés, afin de rendre à la cour toute sa superficie et de rendre à nouveau visible la tour du Fer-à-Cheval[GA 16]. La double fonction défensive et résidentielle du château est marquée, côté cour, par un palais résidentiel de tuffeau blanc aux façades raffinées et, côté ville, par les murs massifs de schiste et de granit des tours et des courtines. Le château revient donc à Claude et François Ier, puis à leur fils François, qui est fait duc de Bretagne à la mort de sa mère en 1524. Les expositions présentent soit un aspect de l'histoire ou de la société nantaise, soit un rapport entre Nantes et une autre partie du monde[CN 3]. Près de la tour du Port, la courtine marque un fléchissement, qui traduit l'existence au moment des travaux d'un élément à contourner. À la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, les prisonniers militaires sont surtout des marins anglais, venant des ports de Bristol, Londres, Dublin, Philadelphie ou Boston, et capturés lors de combats navals[PC 4]. Tarifs, Horaires et animations sur le site officiel du château. Une cheminée monumentale et deux fenêtres complètent la pièce[GA 44]. Partition inédite de Wolfgang Amadeus Mozart. Davantage placé en résidence surveillée qu'en cellule, il parvient à s'évader[BG 17], et ce fait inspire vraisemblablement la chanson populaire Dans les prisons de Nantes[PC 2]. À l'origine, les tympans des lucarnes portaient les symboles de Louis XII et d'Anne de Bretagne : des L et des A accompagnés des armes de France et de Bretagne[GA 22], décor disparu puis partiellement recréé lors d'une restauration en 1861[ME 2]. Le grand escalier qui relie la cour à la courtine, et qui jouxte le Grand Logis, a été ajouté au XVIe siècle par le duc de Mercœur[CN 1]. Louis XIV, dernier roi de France à loger au château, y séjourne en 1661. La duchesse fait alors terminer les fenêtres du troisième étage, qui sont plus petites que les autres, et moins ornementées. » Stendhal a séjourné à Nantes en 1837, et dans Mémoires d'un touriste, publiées en 1854, il rend compte de sa visite du château. D'abord enfermés au Bouffay, le commandant les transfère discrètement au château alors que la foule réclame leur libération. En 1808, Napoléon Ier, en visite à Nantes, ne visite pas le château, mais il ordonne la construction d'un quai le long du monument, ce qui a pour effet de l'isoler de la Loire[ACD 2]. Elle possédait autrefois deux casemates. Le château est surtout occupé par des militaires retirés du service et des invalides[BG 19]. Son évasion serait à l'origine de la chanson populaire Dans les prisons de Nantes[PC 2]. Ce pont, transformé de multiples fois, avait disparu en 1863, mais sa reconstruction a été décidée pendant la campagne de restauration des années 2000. Lire la suite. La base forme un heptagone, et la structure en fer comprend sept poulies[ME 11]. Ces objets comprennent des livres de compte, des gravures, tableaux, figures de proue de bateaux, des objets de torture, des meubles ou encore des colliers de perles[22]. Les maîtres d'œuvre font gommer les traces postérieures à la Renaissance, pour figer le château dans une époque comprise entre le XVe siècle et le XVIe siècle, c'est-à-dire sa période de construction et d'habitation par la famille ducale[CO 1]. Les deux tours du château sont distantes d'une trentaine de mètres, et elles sont situées à des points d'inflexion de la muraille[GA 65]. Henri IV, qui aurait fait effectuer des travaux dessus, l'aurait habité. Le duc y reçoit le roi Louis XI en 1461[JSG 3]. J’allai coucher chez M. d’Harouys. Au fil des siècles, le bâtiment s'est fortement dégradé, et il a progressivement perdu ses cheminées, ses lucarnes côté douve, et tout son décor interne. Les courtines remontent toutes à la construction du château sous François II. Il semble y avoir élu résidence, mais la tour est néanmoins pillée par le comte Budic de Nantes peu après. La tour des Jacobins, construite au point de jonction entre le Grand Gouvernement et le Grand Logis, se trouve aussi à l'arrière de la tour de la Couronne d'Or. Selon l'architecture militaire de son époque, le bastion possède des formes carrées, qui évitent les angles morts présents sur les tours rondes médiévales. January … Elle s'appelait à l'origine « tour de l'Épargne », et sa salle du premier étage était utilisée pour stocker le trésor ducal au XVe siècle. Près de l'escalier du Grand Gouvernement, les archéologues ont aussi découvert les vestiges de deux murs antiques qui reposent sur les restes d'un mur plus ancien. Leur base était pleine à l'origine, mais elles semblent avoir été évidées au Moyen Âge. Sous l'Ancien Régime, le château sert aussi de prison d'État, et surtout de caserne et d'arsenal militaire. Après des décennies de statu quo, le débat du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne est relancé. D'après un dessin réalisé par Nicolas Poictevin en 1715, l'architecte des monuments historiques a pu restituer toute la partie qui avait été arasée ultérieurement, au-dessus de la fenêtre à meneau. Le peintre anglais Turner, qui visite Nantes en 1826, réalise ensuite plusieurs aquarelles de la ville, dont des vues extérieures du château. Le château doit son nom de « Tour Neuve » à son donjon, qui est une grosse tour circulaire, aujourd'hui disparue. Ce bâtiment a été détruit en 1944 pour redonner à la tour son aspect d'origine[JSG 1]. Il devait servir à fabriquer et entreposer armes et munitions, qui pouvaient être envoyées dans les arsenaux de la côte en cas de besoin[GA 60]. La partie centrale du châtelet, située entre les deux tours, comprend les deux entrées : la grande, qui donne sur la cour intérieure du château, et la petite qui conduit directement à l'intérieur du châtelet. Ses trois pans sont assez différents les uns des autres. Après le siège de Rennes où elle s'était réfugiée, la duchesse Anne est contrainte d'épouser Charles VIII. L'aspect esthétique est appuyé par les mâchicoulis bretons, qui n'ont qu'une fonction décorative car ils ne sont pas percés d'ouverture[CN 1]. Sa femme est descendante des ducs de Bretagne, et il titre son fils « prince et duc de Bretagne », songeant rétablir l'indépendance bretonne[PG 2]. Propriété de la ville de Nantes à partir de 1915, il devient un musée en 1924. Le théologien Jean Le Noir, accusé d'hérésie, meurt dans sa geôle du château en 1692. Le janséniste François Louvard est enfermé au château en 1728, mais il est transféré à la Bastille la même année[PC 1]. Le XVIIe siècle nantais est surtout illustré par des gravures et des documents écrits. D. Janjou, M. Gruet (collaborateur) et C. Penecki (collaborateur). Le clocheton couvert d'ardoise, ajouté au XVIIe siècle en même temps que la reconstruction du Grand Gouvernement, a ainsi pu être restitué, tout comme le fronton en plein cintre percé d'un oculus[18]. Charles VIII, son premier époux, y séjourne seul en 1491[GA 24] et avec elle en 1493[GA 9]. Cette aile a disparu lors de l'explosion de 1800. Moins austère que les logis, elle est aérée par ses nombreuses fenêtres, ses loggias et les arcatures du bandeau du sommet[ME 3]. Long de 500 mètres, le parcours est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à un ascenseur. Normandie : Mémorial de Caen, Centre-Val-de-Loire : Château et musée de Blois Suivez-nous sur les réseaux sociaux ! L'année 1670 est généralement admise, mais uniquement parce qu'elle apparaissait sur une tablette commémorant la reconstruction, depuis disparue ; 1670 ne pourrait donc être que l'année d'achèvement des travaux[GA 10]. des châteaux forts les plus impressionnants de Bretagne . Exécutées dans un style gothique flamboyant, elles adoptent un plan uniforme, avec une fenêtre inscrite dans une arche surmontée d'un gâble, le tout encadré par deux piliers terminés par des pinacles, qui sont reliés au gâble par un réseau de pierre transparent[GA 22]. François Louvard, dissident janséniste, est détenu en 1728, avant son transfert à la Bastille[PC 1]. Le château des ducs de Bretagne est situé à l'angle sud-est du centre-ville de Nantes et de la vieille ville médiévale (actuel quartier du Bouffay). En 1670, un incendie d'origine inconnue détruit une partie du Grand Gouvernement, et le roi fait reconstruire l'édifice dans le goût du XVIIe siècle, en créant un grand escalier d'honneur à la place de l'escalier à vis extérieur, et en plaçant ses armes au-dessus de cet escalier. Il fait aussi office de prison, et notamment pour les prisonniers de marque, car la prison pour le droit commun se trouve au château du Bouffay. Le Petit Gouvernement, appelé « Logis du Roy » à l'époque de sa construction sous François Ier, est un petit logis situé près de la tour de la Rivière. La couverture du chemin de ronde, restituée dans les années 2000, est cependant un ajout du XVIIIe siècle, car à l'époque de la construction du château, les tours étaient couvertes en terrasse[SD 3]. Elle devient par conséquent reine de France et, par ce mariage, débute l'union de la Bretagne à la France[GA 9]. Ce ne sont que festins au château et ici, « les fenêtres du bâtiment, à droite de l’entrée principale, ont des chambranles décorés avec grâce », « une grande salle gothique, située vers la Loire, contient quelques barils de poudre […] La voûte est ornée de nervures élégantes, « un vieux et beau puits orné d’un élégant couronnement de fer pour y suspendre des poulies ». Au cours de la destruction, la tour du Port est redécouverte, puis sa partie supérieure, arasée par Mercœur, est reconstruite[GA 12]. Je m'inscris. Néanmoins, étant donné que le boulevard peut être déplacé sur le terre-plein comblé, la douve le long de la courtine de Loire peut être recreusée, ce qui redonne à cette courtine toute sa hauteur et découvre sa poterne, qui était auparavant masquée par cinq mètres de terre[JSG 1]. Le château est construit à cheval sur l'ancienne enceinte gallo-romaine de Nantes, construite au IIIe siècle. En 1487, appelé par Françoise de Dinan et les barons bretons, le roi Charles VIII envahit la Bretagne. Cette tour a disparu en 1800 et il n'en reste que les fondations, visibles dans les douves. Néanmoins, les niveaux les plus bas sont très difficiles à atteindre, en raison de leur profondeur, allant de cinq à neuf mètres, et parce qu'ils se trouvent sous le niveau de la nappe phréatique, maintenue artificiellement à un niveau élevé pour qu'elle alimente les douves[GA 67]. Cette partie a été modifiée à plusieurs reprises depuis le XVe siècle. Après cet événement, et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les seuls prisonniers du château sont des soldats en punition[PC 8], à l'exception de la duchesse de Berry, détenue en 1832[ACD 3]. Suivre; Suivre; Suivre; Contact. Le bastion Saint-Pierre a été construit au XVIe siècle sur les ordres du duc de Mercœur, afin d'adapter le château à l'artillerie moderne. Néanmoins, les séjours de ces derniers sont généralement brefs, à l'exception notable du duc de Mercœur, un gouverneur qui y tient une cour pendant les guerres de Religion. Plans des logis du château en 1752, montrant leur état avant l'explosion de 1800, et l'usage de chaque pièce : Le Grand Logis est l'édifice le plus imposant au sein du château. Le petit escalier, du côté du Grand Gouvernement, est plus haut et il dessert le toit en terrasse de la tour[ME 4]. De tels gâbles sont rares en Val de Loire, mais ils sont présents sur la cathédrale de Nantes[GA 33]. En revanche, l'escalier extérieur a retrouvé son baldaquin, et les armoiries de Louis XIV, disparues à la Révolution, ont été replacées au-dessus[CO 5]. Les rez-de-chaussée ainsi que les caves sont théoriquement conservés en dessous[GA 66]. Alors que Nantes est déjà le siège de la Chambre des comptes de Bretagne, elle reçoit en plus la chancellerie, le Conseil ducal et une nouvelle université, créée par François II en 1460[BG 8]. Un premier château, dit « de la Tour Neuve », est bâti au XIIIe siècle au pied de l'enceinte gallo-romaine de la ville[SD 1]. Au-dessus des entrées, le châtelet comprend un premier étage, ouvert par une fenêtre à meneau qui éclaire le chemin de ronde, puis un second étage, éclairé par une fenêtre plus petite, et dont la fonction est inconnue. L'occupation militaire du château, qui dure plusieurs siècles, altère fortement les logis, et leur transformation en musée rend difficile la lecture des intérieurs[GA 20]. Sa principale utilité était de protéger le point de jonction entre la muraille nord du château, et les remparts de la ville[20]. Les périodes allant de l'Antiquité à la Renaissance sont traitées rapidement, car elles sont largement abordées par un autre musée de la ville, le musée Dobrée. Ceux-ci font construire une seconde cour du côté de la Loire, protégée par des tours polygonales[BG 1]. Ce mur, muni de meurtrières, est de qualité médiocre par rapport au reste de l'enceinte[GA 11]. La muraille gallo-romaine passait précisément du Vieux Donjon à la tour des Jacobins, pour ensuite gagner la rive de la Loire[GA 64]. À midi, un plafond vermoulu de la tour des Espagnols s'effondre sur les réserves de poudre qui y sont stockées. Le château accueille déjà à l'époque deux musées, l'un dédié aux arts populaires de la région, l'autre à l'histoire maritime et industrielle de Nantes, mais ceux-ci souffrent de leur vétusté. En 2016, la grande majorité des visiteurs venaient de France (45 % de visiteurs du département, 28 % du Grand Ouest, de l'arc atlantique et de la région parisienne), tandis que les étrangers représentaient 10 % des visiteurs. Malgré les usages très variés qu'il a connus au fil de son histoire, le château demeure étroitement lié au souvenir de la Bretagne ducale, même s'il n'a été construit dans sa forme actuelle qu'à la toute fin de cette période de l'histoire bretonne. Le Petit Gouvernement est collé à un bâtiment plus petit de quatre étages. Elles explosent. La tour du Fer-à-Cheval, où se trouvait l'essentiel des réserves de poudre, n'est pas atteinte par l'explosion[BG 24]. Construite au XVIIIe siècle, elle était à l'origine reliée au Grand Gouvernement par son aile en retour, qui abritait le logement du lieutenant du château. L'expression « château des ducs de Bretagne » a été imaginée par l'écrivain Marc Elder en 1923, et elle s'est désormais imposée comme l'appellation officielle[GA 74]. Construit à partir de l’année 1380 par le duc de Bretagne Jean IV, le Château de Dinan s’impose depuis des siècles comme un des symboles de la cité médiévale. January 19, 2021 17:00 . Le duc meurt jeune, et François Ier conserve l'usufruit du château. Soyez émerveillés ! La hauteur des logis par rapport aux tours défensives inverse d'ailleurs le rapport traditionnel entre ces deux éléments[GA 20]. Il apparaît alors sur des plans illustrés de la ville, et il est également le sujet d'un dessin du peintre hollandais Lambert Doomer qui effectue un long séjour à Nantes[GA 69]. Il porte des croix de Lorraine, symbole du duc[GA 47]. Occitanie : Muséum de Toulouse • Musée Fabre, Bourgogne-Franche-Comté : Muséum de Besançon • Musée des Beaux-Arts de Dijon À partir de 1532, le château de Nantes est la résidence royale en Bretagne. Les murs et les cheminées de cet étage présentent des moulures fines, et l'écoinçon du chanfrein d'une porte présente un décor floral qui ressemble à un autre décor présent dans la chambre du roi au Louvre. Après 1945, de nombreux travaux sont effectués sur le monument, mais les budgets alloués ne permettent pas d'opérations de grande envergure. La construction d'un deuxième château intervient dans une période d'affrontement entre les Plantagenêts, qui possèdent notamment l'Anjou et l'Angleterre, et les Capétiens, soutenus par Guy de Thouars. Au XIXe siècle, le château conserve sa fonction militaire, mais son intérêt patrimonial est peu à peu découvert et quelques restaurations sont entreprises. Les plaques sont multilingues et munies d'illustrations ainsi que de repères chronologiques. J’allai coucher chez M. d’Harouys. La Tour Neuve est aussi une construction symbolique, qui affirme le pouvoir ducal sur la ville, notamment face au pouvoir de l'évêque. Sous les Montfort, la Cour de Bretagne reste itinérante, mais le château de la Tour Neuve est déjà un lieu de pouvoir, puisque c'est l'une des résidences ducales. C'est le seul élément survivant de l'ancien château de la Tour Neuve, et il marquait la jonction entre le château et les remparts de la ville. À cette occasion, il fait arrêter Nicolas Fouquet par D'Artagnan devant l'entrée du monument[CN 6]. Cette courtine est composée de trois niveaux superposés, les deux premiers appartenant à la construction d'origine. La tour de la Rivière, qui correspond à l'angle sud-est du château, est celle qui a été le moins altérée. Nantes from the Ile Feydeau, Joseph Mallord William Turner, 1830. Elle semble s'être davantage servi du château comme d'un garde-meuble que comme une véritable résidence[BG 13]. Les escaliers de la tour de la Couronne d'Or constituent le principal chemin d'accès d'un étage à l'autre, et le musée possède aussi un ascenseur[CN 2]. Aucun meuble ou décor de cette période n'a été conservé, alors qu'en 1491, les secrétaires de Charles VIII mentionnaient des tapisseries, des livres, des étoffes, des tableaux, des bijoux, des coffres de vaisselle ou encore des chandeliers[CO 6]. En 937, le duc Alain Barbetorte avait déjà fait construire une tour dans ce secteur[GA 1]. Henri Deverin, architecte des monuments historiques en charge notamment du département de la Loire-Inférieure au début du XXe siècle, projette en vain de reconstruire la partie disparue en 1800, et de la réinterpréter à la façon de Viollet-le-Duc pour faire du château un nouvel hôtel de ville néogothique[CO 2],[13]. La création du musée d'Histoire de Nantes est décidée en 1990. Tout le système de fortification semble en place dès 1486. Le rez-de-chaussée, situé en dessous du niveau de la cour du château, n'a pas changé après le nivellement de celle-ci. Le musée des Salorges ferme en 1994 et le Harnachement connaît une campagne de restauration intérieure de trois ans, au bout de laquelle il devient un espace consacré aux expositions temporaires, tandis que le musée d'art populaire régional ferme ses portes en 1997[BG 31]. En dehors de la région Île-de-France, ce sont le Puy du Fou, la cité médiévale de Carcassonne, le parc Astérix, le Futuroscope, le château des ducs de Bretagne ou encore le zoo de … En revanche, les mâchicoulis, présents tout autour du château, n'avaient qu'une fonction décorative. Ainsi, la quatrième en partant de la gauche présente des piliers à double torsade, motif rare dans l'art flamboyant. Entre cette pièce et le Grand Gouvernement se trouve aussi une courette laissée vide. Henri II, sa femme Catherine de Médicis et le Dauphin François séjournent au château en 1551[CN 6]. probablement que ce n’était ni au duc de Mercœur […] ni au cardinal de Retz […], et pas davantage à la reine Anne […]. Le nouveau roi vient à Nantes et il y signe l'édit de Nantes, édit de tolérance qui accorde des droits aux protestants français[BG 16]. Toutefois, après 1480, la menace française se fait plus présente, et les fonds du duché sont affectés sur d'autres châteaux[BG 7]. La reconstruction a finalement été décidée par l'architecte des monuments historiques, pour qui les flèches avaient une valeur architecturale forte, puisqu'elles inscrivaient le château dans le paysage de la ville. » J’avois ma réponse toute prête, et en même temps je vois sortir par la petite porte M. de Lavardin […] qui vient me donner la main, et me reçoit parfaitement bien […] Je soupai fort bien ; je n’avois ni dormi, ni mangé de vingt-quatre heures. Les mâchicoulis qui couronnent la courtine semblent postérieurs et ils auraient été terminés par Anne de Bretagne au début du XVIe siècle. Bienvenue sur le site du Château . Le château de la Tour Neuve est construit entre 1207 et 1248. Dans les années 2000, des fouilles ont permis de découvrir un reste possible d'échauguette[20]. Le temps de visite est estimé à trois heures par le musée, mais des circuits plus courts sont proposés selon des thématiques, par exemple le musée en vingt objets, le château d'Anne de Bretagne, visite familiale, ou encore l'esclavage. Les lucarnes et la toiture du Grand Logis sont rénovées dans les années 1950[GA 17]. Ils présentent le même appareil en schiste et granit que sur les autres courtines, et ils sont séparés l'un de l'autre par une rangée de mâchicoulis. Construit pour résister à l'artillerie du XVe siècle, il a toutes les caractéristiques de la forteresse de l'époque[GA 20]. Vue ancienne du Petit Gouvernement, avant la restauration de ses lucarnes côté douves. Elle est bâtie sur le modèle des « tours philipiennes », donjons circulaires massifs construits par le roi pour protéger son royaume[BG 1], comme les donjons de Châteaudun, Lillebonne et Rouen (tour Jeanne-d'Arc). Dès lors, le château perd son statut de résidence ducale pour devenir une forteresse royale. En été, la proportion de visiteurs étrangers avait atteint un pic de 19 %. Il décide de le reconstruire entièrement, et il fait appel aux meilleurs architectes du duché, comme Mathurin Rodier, déjà maître d'œuvre de la reconstruction de la cathédrale de Nantes[BG 6]. Sa façade sur cour, munie de dix travées symétriques, était marquée en son centre par la tour du grand escalier à vis extérieur[GA 31]. Île-de-France : Musée de l'Histoire de l'immigration • Aquarium du palais de la Porte-Dorée • Crypte archéologique de l'île de la Cité • Maison de Victor Hugo La forme en fer à cheval permet d'éviter les angles morts et d'augmenter le nombre des axes de tir, faisant de la tour un véritable bastion arrondi[CN 1]. Des magnolias, arbres liés de près à l'histoire nantaise, y ont été plantés[SD 8]. Sa salle ne comprend qu'une fenêtre, ainsi qu'une grande cheminée gothique et un four à pain. Les deux tours sont coiffées de pavillons carrés, qui renferment chacun une pièce, et le chemin de ronde qui contourne ces pavillons est couvert. Les mâchicoulis de cette courtine ont été ajoutés par François Ier, ils portent son monogramme, deux F affrontés, accompagné du C retourné de son épouse Claude[GA 45].